La version abrégée :

inv.nadeko.net/shorts/aJU6xJ_5…

Écoutez, je regrette de vous informer que je ne peux pas prendre votre point de vue sur cette question au sérieux. Il est peut-être sympathique, agréable, acceptable dans certains cercles sociaux, mais il est désespérément naïf et loin de toute approche permettant de trouver une solution.

Si vous le souhaitez, je retirerai mes commentaires de ce post, car je doute fortement que nous puissions avoir une correspondance constructive. Je pense qu'il y a encore sur cette plateforme des voix avec lesquelles je suis en désaccord plus profond qu'avec vous, et je pense qu'il serait préférable pour nous deux de convenir de nos divergences.

« ... en tant que Juif ... »

Étonnant, et pourtant... prévisible. (j'ai oublié de passer ça par le traducteur la première fois)

@Ali the Amalekite l'antisémitisme est comme le diable, il a de nombreux visages. Une chose est certaine : on ne peut pas plus dire d'un homme ce qu'il pense en fonction de son ascendance, qu'on ne peut dire d'un chien qu'il est vicieux en fonction de sa race. Il y a d'adorables pitbulls et d'horribles chihuahuas. On ne peut rien déduire du fait qu'un homme soit juif, ou américain, ou togolais, ou catholique, ou ultralibéral ou marxiste, en dehors de ce fait même. Je connais des imbéciles, des salauds, des menteurs et des traîtres de tous les pays, de toute croyance et de toutes les religions; je connais des justes, des bons et des honnêtes de même.

Ce qui est sûr c'est que professer que tous les "X" sont mauvais, ou des sous-humains (peu importe que X soit "juif", "palestinien", "russe", "chinois", "capitaliste", "communiste", "catholique", "blanc", "noir", etc) , est le propre d'un salaud. En cela, Netanyahou est clairement un salaud (et un nazi), et ses soutiens, et ses alliés également (quoique certains puissent n'être qu'égarés).

Si Goebbels appellait les juifs des "rats", si Ben Gvir appelle les Palestiniens des "sauterelles", si au Rwanda Radio Mille Collines appelait les Tutsis des "cafards", les trois sont des salopards de la même étoffe.

@Emmanuel Florac,

Cela semble faire beaucoup de mots pour arriver à la signification d'un seul mot. Quoi qu'il en soit, votre définition me semble comporter deux éléments fondamentaux :

1. les préjugés fondés sur le déterminisme génétique ;
2. les préjugés fondés sur la croyance ou la conviction.

Ai-je bien compris ?

Quoi qu'il en soit, il semble y avoir ici des connotations cosmiques importantes, sinon je ne pense pas que vous auriez mentionné un être surnaturel tel que le « diable » si tôt dans votre réponse. En d'autres termes, il semble y avoir une implication selon laquelle ce dont il est question ici relève du mal ultime. S'agit-il d'un simple procédé littéraire/métaphorique ?

Enfin, vous semblez sous-entendre que presque tout le monde peut être mauvais ou bon, ou quelque chose comme ça. À part les « nazis », vous ne suggérez pas que les personnes du type Netanyahu ou Ben Gvir sont également antisémites?

@Ali the Amalekite on peut effectivement raisonnablement considérer que les sionistes radicaux, les kahanistes, etc, sont en fait antisémites. Le soutien "sans conditions" à l'état d'Israël est interprété par certains savants comme une forme d'idolâtrie, donc une rupture avec les principes fondamentaux du judaïsme. Et comme l'a dit Yuval Noah Harari, la pratique des impérialistes sionistes contrevient aux principes fondamentaux du judaïsme rabbinique et promet l'extinction de 2000 ans de tradition, la fin du judaïsme tel qu'il existe et a existé depuis la destruction du Temple, et donc, d'une certaine façon, la mort du judaïsme et la conversion plus ou moins forcée de tous les juifs à une nouvelle religion (puisque bien évidemment, la restauration de l'ancienne religion du Temple n'en serait pas réellement une mais une réinvention -- déjà puisqu'on a perdu le mobilier du Saint des Saints, l'Arche d'alliance en particulier). Ce qui est, bien évidemment, absolument interprétable comme violemment antisémite.

Notons d'ailleurs que l'Islam wahhabite et sa volonté de restaurer une tradition perdue est de même manière une innovation qu'un musulman traditionaliste est en droit de considérer comme une hérésie, et pour les mêmes raisons.

Ce qui est, bien évidemment, absolument interprétable comme violemment antisémite.

Je ne comprends toujours pas très bien comment vous définissez ce terme, que je vous vois désormais utiliser dans un nombre croissant de contextes. Ce n'est pas un point insignifiant, @Emmanuel Florac, je tiens donc à être très clair..

Je répète, il semble que votre définition de l'« antisémitisme » se compose de deux parties :

1. les préjugés fondés sur le déterminisme génétique (« ... on ne peut pas plus dire d’un homme ce qu’il pense en fonction de son ascendance ... ») ;
2. les préjugés fondés sur la croyance ou la conviction (« ... de toute croyance et de toutes les religions ... »).

Ai-je bien compris? Oui ou non?

@Ali the Amalekite "juif" est une caractéristique mouvante : on peut se reconnaître juif, ou être reconnu juif, ou être considéré juif, selon plusieurs critères : par l'ascendance, ou par l'adhésion à la religion, ou même par le nom, par le faciès, par la circoncision... On peut être juif parce que vos parents sont juifs, parce que vous allez à la synagogue, parce que vous vous pensez juif, ou parce qu'un antisémite a décidé que vous étiez juif (indépendamment de toute autre réalité : voir le livre de Virgil Gheorgiu "la 25e heure").

L'antisémitisme est naturellement tout aussi mouvant que la judéïté, tout dépend de ce qu'on considère comme critère décisif pour définir l'appartenance au groupe honni. Clairement les Juifs extrémistes ashkénazes manifestent un mépris marqué pour les Juifs misrahis, par exemple ; depuis 2000 ans les Samaritains se considèrent juifs tout en étant rejetés par les autres groupes; l'antisémitisme existe donc clairement chez les Juifs aussi.

Je regrette vraiment maintenant que vous n'ayez pas choisi de mettre fin à cette correspondance dès le début, comme je vous l'avais proposé @Emmanuel Florac. Je m'y suis engagé de bonne foi, je crois. Pourquoi ai-je fait cela ? Eh bien, je suppose que j'ai gardé l'espoir mince, évanescent et fugace d'apprendre quelque chose de nouveau ici. Au contraire, vous semblez déterminé à confirmer tous mes préjugés. Quel dommage.

Où voulais-je en venir en mentionnant les deux composantes de ce qu'on appelle « l'antisémitisme » ? Ces deux aspects élèvent les Juifs à une position de victimes qu'aucun autre groupe humain ne peut atteindre : d'autres pourraient prétendre être victimes de discrimination en raison de leur ascendance, d'autres encore en raison de leurs croyances, certains prétendant même les deux, mais il s'agit toujours de deux préjudices différents et distincts à leur personne. Mais les Juifs sont meilleurs que ces simples Gentils. Les Juifs sont spéciaux. Et seul un Juif peut déterminer ce qu'est un « antisémite », car seul un Juif peut juger (ou « régner » ?) de manière adéquate sur les goyim, les « animaux humains », pour ainsi dire. On dit qu'autrefois, un « antisémite » désignait quelqu'un qui n'aimait pas les Juifs. Aujourd'hui, ce terme désigne toute personne que les Juifs n'aiment pas.

"L’antisémitisme est naturellement tout aussi mouvant ..."

Tant d'hésitations et d'esquives. Tout cela est si faible, malléable, effacé ; presque féminin, en réalité. Et pourtant, sous votre apparente douceur se cache une poigne de fer. Car l'accusation d'« antisémitisme » est loin d'être douce ou bénigne. Elle peut être utilisée à des fins malveillantes et fournit à quiconque souhaite nuire à l'objet de l'accusation toute la justification dont il a besoin pour exercer sa haine. Dans ce cas, les exécuteurs des sanctions infligées au défendeur jugé coupable d'« antisémitisme » jouissent d'une immunité totale, à l'exception d'une petite piqûre dans la conscience sincère qu'ils pourraient encore posséder.

En effet, une accusation crédible d'« antisémitisme » habilite même à tuer le coupable.

Il est clair que même dans le court laps de temps que dure ce fil de commentaires, vous avez utilisé une telle accusation. Cela a dû être difficile pour vous de résister à la tentation de le faire. Vous hésitez cependant à dire à qui elle s'adresse. Avez-vous perdu votre courage?

"“juif” est une caractéristique mouvante ..."

Ceci, ma chère élue, n'est pas vrai. Non, non, non, pas pour quelqu'un qui a la chance d'avoir le privilège d'exercer « aliyah »*... comme toi.

• עלייה

Tant de tergiversations pour finalement admettre que vous pensez qu'on peut juger une personne par le groupe auquel elle est censée appartenir. La définition exacte du racisme (et en l'espèce de l'antisémitisme). Je n'ai évidemment pas le "privilège" de pouvoir émigrer librement dans l'état etno-religieux d'Israël, car je ne remplis pas leurs critères pour être jugé juif, quoique je sois manifestement assez "juif d'apparence" pour risquer le pire aux mains d'antisémites.

Ma démonstration est malheureusement sans faille 😃

"Ma démonstration est malheureusement sans faille ..."

Is that how you dispel the "canard" of Jewish self-supposed-supremacy? Eh, bravo.

"... car je ne remplis pas leurs critères pour être jugé juif ..."

Says who? (This better not be an excuse to fulfill your long-held craving for clams and shrimp cocktail).

Seriously, though, who says so? Not these guys, is it?

What sort of cretin could come and try to argue with me about my supposed belief that Jews are in any manner superior to any other random collection of people, while I post about the genocide in Palestine 10 times a day ?

I won't make any generalisations, but from my experience it looks like racists and antisemites consistently have IQ below room temperature. In Celsius of course.